Employé technique de service logistique en restauration collective

Un métier auquel il est facile d’accéder sans qualification pré requise : on devient manutentionnaire d’un service logistique en bas d’échelle, par opportunité, ou par hasard (intérim). Les aptitudes requises sont la résistance physique (à l’effort répété, au froid,…), et l’aisance en calcul mental (comptages incessants).

La voie d’accès au métier passe par la structure, collectivité ou SRC : y entrer (par voie de concours, d’entretien d’embauche) permet d’accéder immédiatement à la fonction.

Par le biais des concours, de la formation continue, ou tout simplement de l’expérience acquise, il devient possible pour le manutentionnaire d’accéder au poste de magasinier, comportant moins de manutention et davantage d’opérations de contrôle et de gestion.

Sécurité de l’emploi et maîtrise de son temps de travail sont les principaux attraits évoqués du métier d’employé technique du service logistique. Les contraintes majeures en sont la pénibilité physique et la monotonie des tâches.

Peu d’employés à ce poste évoluent vers un poste de responsable logistique. En revanche, la plupart des structures offre à leurs employés du service logistique la possibilité de changer de site et de progresser en rémunération jusqu’à l’âge de la retraite ; très peu ont de réelles perspectives de reconversion à leur propre compte, n’ayant pas les acquis (du type CAP, BP en école hôtelière) des cuisiniers ou les compétences des gestionnaires.

L’informatisation croissante des tâches, les concentrations et les restructurations de postes ainsi que la simplification de la restauration collective (de plus en plus d’achats de produits finis ou semi-finis, de moins en moins de produits bruts), appauvrissent le métier (moins de responsabilités pour ses acteurs) et orientent nettement à la baisse les perspectives d’emploi (de moins en moins de postes)… Un métier en voie de disparition ?

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